Démolition du Train à fil… Et?
Le 11 mars 2019, SAUREVAL France a déposé un permis de démolir pour la parcelle cadastrale A1 163 – superficie : 6ha64a69ca située à Herserange.
La procédure a été la suivante :
APEQUA a réalisé un résumé de ce qui a été demandé tant par la CAL que par la DREAL en vue de la démolition de ce bâtiment.
Une enquête publique a été publiée sur le site de la DREAL Grand-Est pour se dérouler du 10 au 25 novembre 2020 en catimini. C’est une demande de dérogation au titre des espèces protégées déposée par la société SAUREVAL pour la destruction, l’altération ou la dégradation de sites de reproduction ou d’aires de repos d’espèces protégées et pour la destruction et la perturbation intentionnelle de spécimens d’espèces protégées.
Le dossier constitué de :
Le projet de décision ne pourra être définitivement adopté avant l’expiration d’un délai permettant la prise en considération des observations déposées par le public. Sauf en cas d’absence d’observations, ce délai ne peut être inférieur à trois jours à compter de la date de la clôture de la consultation. Nous ignorons si des personnes ont participé à cette consultation.
Notre avis sur ce dossier:
Ce dossier de dérogation contient beaucoup de texte inutile. Le problème est que le site du Train à fil est une friche industrielle et certainement pas un milieu naturel. Certes, des solutions sont proposées pour les rares espèces qui se sont appropriées le site à condition qu’elles soient vraiment mises en œuvre et nous avons de gros doutes à ce sujet.
Ensuite, le document fait mention de la création d’un écoquartier dont le débuts des travaux de construction est envisagé en 2023: pourquoi pas. Néanmoins, un tel projet nécessite toute une procédure urbanistique et de respect de l’environnement. Au vu de la localisation géographique du site quelque peu exigüe, il est a prévoir de nombreux travaux pour faciliter l’accès à ce projet et des dégradations sur l’environnement autour. A titre de comparaison, la friche de la STUL est beaucoup mieux placée mais dans les deux cas, les problèmes de trafic routier bien connus dans le secteur ne vont pas s’arranger aux heures de pointe.